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This question was closed without grading. Reason: Other
German to French translations [PRO] Government / Politics / Politique
German term or phrase:Redefreiheit
Bonsoir, Je dois traduire le concept de "Redefreiheit" dans le cadre de l’actualité récente. Pourriez-vous m’indiquer des traductions pertinentes ? Il en est de même pour les concepts de "Zensur" et de "Mäßigkeit". Merci d’étayer votre réponse avec des exemples récents (voir questions précédentes). Sur ce, bonne soirée à Messieurs Maud & Rateurs.
je suis revenue à mes projets de don habituel et réfléchis à la façon dont je vais pouvoir agir par rapport aux suites qui seront données à cette tragédie. Mais je n'ai pas encore trouvé (espérons que je trouve un jour).
de relever quelque chose qui me semble faux : être artisans de la parole n'implique en rien d'être politiquement pour la liberté d'expression.
Je pense à Leni Riefenstahl, c'est la première qui me vient - tout en sachant que je connais ses actes, mais pas ses convictions. Je pense à celles et ceux qui font les discours des dictateurs et de tous les manipulateurs plus ou moins abusifs ou totalitaires. Ce sont aussi des artisans de la parole, forcés ou non, on ne sait pas. Je pense (dans un tout autre registre) à la controverse sur le racisme et le sexisme de Pierre de Coubertin (alors qu'on a quand même réussi à glisser dans la base de ce que les enfants sont supposés apprendre actuellement le "les valeurs humanistes et universelles du sport" (source : socle commun de compétences, "de développer par une pratique raisonnée, comme acteurs et comme spectateurs, "), perso, quand je lis ça, je m'accroche à ma chaise pour ne pas tomber).
Bref, tout ça pour dire que ce sont des convictions politiques et pas des convictions automatiques qui découleraient de notre profession.
Rebonjour, J'avais bien compris. Et en même temps, j'ai relevé l'impératif comportant une ambiguïté entre injonction et suggestion de "abonnons-nous".... car l'objectif peut être double : - exprimer sa solidarité autrement que par de belles paroles - agir pour le rétablissement de ce qui a été symboliquement attaqué. (Peut-être y a-t-il d'autres objectifs en plus, mais ce sont ceux que je vois, moi). Ma première réaction a aussi été de me dire que j'allais envoyer un don. Et puis j'ai réfléchi : qu'est-ce que je souhaite soutenir ? Cela sera-t-il efficace d'envoyer à C.H. ? Bon, connaissant les loustics, on peut supposer qu'une fois épongées les difficultés de trésorerie qu'il me semble qu'ils avaient, ils auraient reversé les surplus pour quelque chose d'utile (l'équipe de l'édition de la semaine prochaine l'a dit : ils n'ont jamais eue autant de moyens qu'aujourd'hui pour faire un édition). Bref.... s'abonner..... c'est aider C.H. en tant que journal, et non en tant que représentant parmi d'autres d'"usagers" de la liberté d'expression ou de victimes de la stupidité totalitaire. Ce qui fait que, pour ma part, je suis revenue à mes projets de dons habituels : le Refuge, la Cimade,
"I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it"
C'était au nom de ce principe que j'avais proposé de m'abonner à Charlie Hebdo. Le journal n'a jamais fait partie de mes lectures. Mais ils avaient le droit de dire ce qu'ils pensaient et c'est ce droit qui vient d'être bafoué. En tant qu'artisans de la parole, nous devrions tous être choqués par cela. Et, au nom de notre outil de travail, nous devrions nous montrer solidaires avec ceux qui ont perdu la vie. Aller commettre des atrocités similaires par haine ou par esprit de revanche ne fait pas partie du programme. Je condamne de tels gestes autant que j'ai condamné ce qui s'est passé mercredi dernier. Ne mélangeons pas.
Oui, le geste, les gestes des criminels de mercredi est inadmissible. Humainement, et pour la société/la Nation/la liberté/les valeurs auxquelles je crois. Une fois passés ou réduits le deuil et la douleur, il faudra veiller aux changements politiques et sociétaux qui en découleront. Va-t-on nous ressortir le "zéro de conduite pour les moins de trois ans" ? Va-t-on revoir des ratonnades ? (Aujourd'hui déjà des arabes musulmans ou non se font insulter à Paris). Sur quelles grilles d'analyse vont se fonder les décisions futures ? Quelles approches ? Quelles analyses géopolitiques ? Quelles analyses psychologiques ? Quels solutions pour neutraliser et quelles solutions pour prévenir ? Etc. (Et accessoirement, qu'est-on en train de nous faire passer en douce pendant que tout le monde regarde ailleurs ? Ce type d'évènement est parfait pour en profiter pour signer une ou deux choses qui ne seraient jamais passée aussi facilement sinon.)
Pour traîner sur plusieurs listes (pas que de traducteurs), ce qui m'afflige - outre évidemment l'attentat en lui-même et les délires des radicaux religieux de tout poil - c'est la facilité avec laquelle plein de gens perdent toute faculté de discussion, recherche des faits, interrogation sur les données, les tenants et les aboutissants, et partent dans l'extrême (l'extrême solidarité) tellement ils sont choqués, pour, je crois, pour une bonne partie, repartir dans un autre extrême ou dans un extrême rien du tout une fois la charge émotionnelle passée. Ici sur le "faut s'abonner"... m'enfin, j'ai lu C.H., je n'ai pas aimé leur style. Soit c'est le temps du deuil, et l'on se tait. Soit c'est le temps de parler, et l'on sort du pathos miévreux qui consiste à "coller" aux victimes. Il y deux niveaux complètement différents ici : la douleur de ceux qui les aimaient, en tant qu'individus ou en tant que journal, et la stupeur et la solidarité de ceux pour qui la liberté d'expression est une aspiration fondamentale. Nombreux sont ceux qui ont les deux en même temps, mais l'une relève d'un deuil personnel, l'autre de la construction de société et de notre liberté à toutes et tous.
"Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillé : détruire les symboles, faire tomber les tabous, mettre à plat les fantasmes, déplore-t-il. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi. Même Poutine pourrait être d’accord avec une colombe de la paix."
"On fait porter sur nos épaules une charge symbolique qui n’existe pas dans nos dessins et qui nous dépasse un peu. Je fais partie des gens qui ont du mal avec ça", confie-t-il. "Au regard du monde on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycéen" , proteste le dessinateur. "Ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur coin."
(pas tout à fait d'accord avec lui sur cette dernière phrase, mais d'accord avec le fait que l'effet de "mode" est naze. J'ajoute que je trouve que le slogan est nul (c'est bien, maintenant que les gens de Charlie même commencent à le dire, on peut le dire aussi en espérant ne pas se faire lyncher )).
C’est politique mais cela passe aussi par les langues vivantes : la rencontre des cultures pour le foisonnement intellectuel et l’amitié entre les peuples. Il fallait bien détourner d’une façon ou l’autre la censure.
je suis musulman(e) aussi (tout en restant chrétienne). Je suis pour la liberté de parole et pour le respect de la religion - et surtout je suis sous le choc en ce moment au point que je n'arrive pas à me taire (même si je ne sais pas vraiment si on traite un problème de terminologie ici ou un problème politique...)
Dans le code maritime international le Pavillon C «Charlie» permet d’émettre un message affirmatif à partir d'un navire. Quelle que soit la taille du bateau, il y a obligation d'avoir ce pavillon à bord. Alors faites en sorte que même les océans soient CHARLIE en le hissant fort et clair pour transformer ce signal de détresse qui est la nôtre, en symbole de la liberté et de la solidarité !
Oh là ! Faire un don ou une action de solidarité quelle qu'elle soit est une chose, passer un an à recevoir des dessins de poils du cul en est une autre.
> Qu’est-ce donc que la liberté d’expression ? Pouvez-vous l’expliquer ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté_d'expression L'article 19 de la Décla Univ. des droits de l'Homme garantit que « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
à proposer des contributions ! Sur ce, bonne nuit et à demain. Et demain matin Bernard Maris ne nous accompagnera pas pour démarrer la journée. C’est indicible et révoltant !
Si même Figaro Madame l'affiche, pourquoi nos "chers maud & rateurs" estiment que cela violent les règles du site. A quoi sert un traducteur ou un interprète bâillonné ?
absence de contrainte dans (la pensée, l'expression, l'allure, le comportement). Liberté de mouvement. Liberté d'esprit : indépendance d'un esprit qui n'est pas dominé par la crainte, par des préoccupations obsédantes ou encore par des préjugés, des préventions
Frédérique Bath M'Wom France Local time: 02:41 Specializes in field Native speaker of: French
Notes to answerer
Asker: La liberté de la presse ne meurt que si on ne s’en sert pas, dixit notre palmipède national. Voir la citation de Neville Brothers proposée par Jonathan : "there's freedom of speech as long as you don't say too much"
Merci à toutes et tous d’avoir contribué..
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