This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified member
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Services
Translation, Editing/proofreading
Expertise
Specializes in:
Tourism & Travel
Advertising / Public Relations
Law: Contract(s)
Marketing / Market Research
Business/Commerce (general)
Cosmetics, Beauty
Textiles / Clothing / Fashion
Also works in:
Art, Arts & Crafts, Painting
Cooking / Culinary
Computers (general)
Engineering (general)
Wine / Oenology / Viticulture
Certificates, Diplomas, Licenses, CVs
Telecom(munications)
IT (Information Technology)
More
Less
Rates
Payment methods accepted
Visa
Portfolio
Sample translations submitted: 1
French to Japanese: Jean-Baptiste CARPEAUX Le prince impérial et son chien Néro General field: Art/Literary Detailed field: Art, Arts & Crafts, Painting
Source text - French Jean-Baptiste CARPEAUX
1827-1875
Le prince impérial et son chien Néro
(1865)
Cette sculpture en marbre représente le fils de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, accompagné de son chien.
Carpeaux connaissait bien son modèle. Il était en effet devenu le professeur de dessin du jeune prince. Celui-ci posa dans l'Orangerie des Tuileries, relayé par un enfant du même âge sur lequel Carpeaux étudia le nu, le squelette, les muscles.
Carpeaux n'a pas représenté le prince dans une attitude officielle mais d'une façon presque familière, dans ses vêtements habituels : culotte bouffante, veste de velours, cravate nouée et souliers à boucles. D'un geste affectueux, l'enfant enlace le cou du chien.
L'artiste attendait beaucoup de cette sculpture pour son avenir. Le portrait plut aux souverains. «L'Impératrice est venue hier me visiter avec une suite nombreuse. Mon succès est définitif et les bravos m'ont rempli de joie.» L'empereur commanda le marbre qui fut placé dans le palais des Tuileries. En 1870, la famille impériale l'emporta dans son exil en Angleterre. La réduction de l'œuvre, éditée par la Manufacture de Sèvres en 1869, continua d'être diffusée après 1870 sous le titre L'enfant au chien.