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Chinese to French: Courrier au Maître d'Ouvrage relatif à la redynamisation des chantiers General field: Other Detailed field: General / Conversation / Greetings / Letters
Source text - Chinese 函号:006/20/DP-JJL/MCC 吉杰勒,2020年06月04日
Translation - French N° Réf.: 006/20/DP-JJL/MCC Jijel, le 04 juin 2020
A
Monsieur le Directeur des Projets
de l’AADL de Jijel
Objet : A/S de la redynamisation des chantiers
V/Réf.: N° 183/AADL/DPJ/20 du 02 juin 2020
Monsieur le Directeur des Projets,
Faisant suite à votre courrier cité en haut, nous nous permettons de vous faire savoir qu’après l’éclatement de la pandémie liée au COVID-19 en Algérie, pour préserver la santé de nos employés et endiguer toute contamination, nous avons arrêté les employés et sous-traitants locaux, et ce après avis favorable de votre part. Mais, les chantiers n’ont pas été mis à l’arrêt. Durant cette période, des dispositions ont été prises pour garantir la continuïté des travaux conformément aux mesures adoptées par l’Administration Algérienne.
Actuellement, la lutte contre le COVID-19 s’impose comme la seule priorité, car la survenue de tout problème lié à la santé publique sur les chantiers aura d’énormes impacts néfastes sur l’exécution ultérieure des travaux.
A un moment où la situation évolue vers une défaite du COVID-19, nous sommes en train de faire le point des opérations menées sur chantier pour nous apprêter à la reprise ultérieure. Une fois les conditions réunies, nous procèderons à la réinstallation des employés et sous-traitants locaux pour rattraper les retards afin de livrer les chantiers dans les meilleurs délais.
Comptant sur votre compréhension, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur des Projets, le renouvellement de nos salutations distinguées.
Chef de Projet
Chinese to French: 春节,让世界感知中华文化 General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - Chinese 春节,让世界感知中华文化
在澳大利亚,当地知名巧克力制造商为庆祝中国农历新年,特地推出了小猪造型的巧克力;在阿根廷,“欢乐春节”庙会已经成为当地的“新节日”;在芬兰,人们观看舞龙舞狮表演,与中国同步庆贺新年……刚刚过去的春节假期,不仅中国涌动着浓浓的年味,全球也都遍布着中国元素,洋溢着中国年的气息。
春节文化在世界竞相绽放,为外国人带去不一样的生活烟火与文化意趣。喝一碗腊八粥,体验“过了腊八就是年”;穿一身红衣,讨个红红火火的好彩头;逛一场庙会,感受中国春节热闹的氛围。不断“走出去”的春节文化,为世界节日文化带去独特的风景;在“身临其境”中领略中国文化,也为各国人民观察和感知中国打开了一扇窗口。世界对中国充满兴趣、对中华文化更加认同,这其中既有文明交往的需求,可能也不乏经济的联系、市场的驱动,但从根本上说,还是因为中国综合国力的不断增强、中华文化影响力的不断提升。
文化不只是生活方式,更是一种精神理念。如今,越来越多外国人被中国的传统习俗所吸引,也为中华文化传递出来的价值理念和精神追求所触动。春联、窗花、爆竹,年夜饭、守岁酒、拜年送福,这些带着强烈仪式感的习俗,寄寓着中国人对美好生活的希冀、对家庭价值的坚守、对团圆共享的追求。而无论身在哪里、说着何种语言,这些朴素的情感,都是人们内心共同的祈愿。所以,第一次写春联的英国小伙,会对着手机里保存的汉字一笔一画地写下“幸福”和“爱”;对中国书法充满新奇的摩洛哥姑娘,也坚持要为家里每个人都求个毛笔字。春节文化能够跨越山海,正在于它串起了人们心中共同的情愫。
英国哲学家罗素说过,“中国至高无上的伦理品质中的一些东西,现代世界极为需要”。中华优秀传统文化所蕴含的思想观念、人文精神、道德规范,不仅涵养了中国人的精神生活、架构起中华民族的心灵空间,也对解决人类共同面临的问题具有重要价值。从“道法自然”“天人合一”的发展理念,到“协和万邦”“讲信修睦”的世界想象,再到“同舟共济”“休戚与共”的命运共同体意识,这些由中华优秀传统文化不断滋养润泽的伦理品质,在世界各地激发更多共鸣,为解决人类共同面临的问题提供了“新的可能”。这正是春节文化在世界各地广受欢迎的深层次原因。
当然,今天中国文化“走出去”,不只要宣介优秀传统文化,还要传播优秀当代文化,展示当代中国的发展进步、当代中国人的精彩生活。今年春节期间,不少展现新形象、新风采的活动走出国门,让国外民众眼前一亮。比如,“欢乐中国年·魅力京津冀”活动亮相美国洛杉矶,让当地人近距离了解到京津冀协同发展的成果;点亮2022冬奥主题文化活动走进瑞士,与雪国人民一起见证中国的“冰雪奇缘”与“3亿人上冰雪”的憧憬与努力。而中国图书“越洋”、影视节目“出海”以及各种海外公益与志愿服务,也与春节文化相得益彰,让“走出去”的中国故事、中国文化更加鲜活生动,为国外民众呈现一个更加立体、更加全面、更加丰富的中国。
“共欢新故岁,迎送一宵中”。中华文化积淀着中华民族最深沉的精神追求,是中华民族生生不息、发展壮大的丰厚滋养。以春节文化“走出去”为契机,把更多优秀中华文化推向世界,让其“活起来”“热起来”,我们就能不断增强中华文化的世界感召力,为解决人类问题贡献更多中国智慧。
Translation - French La Fête du Printemps fait découvrir au monde extérieur la culture chinoise
Du chocolat en forme de cochon commercialisé à l’occasion du Nouvel An Chinois par un fameux chocolatier en Australie, à la Foire du « Happy Chinese New Year » considérée comme une « nouvelle fête » locale en Argentine, en passant par les danses de dragon et de lion présentées en Finlande parallèlement qu’en Chine, les vacances de la Fête du Printemps qui viennent de prendre fin ont témoigné d’une omniprésence, tant en Chine qu’à l’étranger, de l’ambiance festive rehaussée et renforcée par les éléments chinois de toutes sortes.
L’épanouissement de la culture chinoise dans tous les coins du monde ramène aux habitants locaux une autre saveur de la vie et de la culture. On pourrait déguster un bol de bouillie de laba au huitième jour du douzième mois lunaire qui « marque le commencement des célébrations du Nouvel An », ou s’habiller tout en rouge, couleur auspicieuse, en signe de vœux d’opportunité et de prospérité dans l’année suivante, ou aller à la foire pour ressentir l’atmosphère plus qu’animée de la plus importante fête pour les Chinois. La Fête du Printemps, qui ne cesse pas de « sortir des frontières chinoises », apporte une couleur unique à la palette mondiale des cultures festivales et se veut un portail pour apprécier « de manière immergée » la culture chinoise, et observer et percevoir la Chine. A l’origine de l’intérêt pour notre pays et de la reconnaissance même de notre culture, c’est l’échange entre civilisations, ou sans doute le lien économique voire la repoussée du marché, mais au fond, l’amélioration constante de la puissance nationale de Chine et l’augmentation continue de l’influence de la culture chinoise.
Plus d’une mode de vie, la culture est aussi une notion spirituelle. Aujourd’hui, les étrangers sont toujours plus nombreux à se passionner pour nos coutumes traditionnelles et à s’émouvoir des valeurs et poursuites spirituelles que véhicule notre culture. Des inscriptions parallèles affichées aux montants des portes, aux papiers découpés en décoration des fenêtres, en passant par les pétards, sans oublier le repas du réveillon, le vin de la nuit de veille et la salutation au Nouvel An pour le bonheur, ces coutumes revêtues d’une forte touche rituelle constituent une incarnation de notre aspiration à une bonne vie, de notre adhésion aux valeurs familiales, et de notre poursuite de solidarité et de partage. Ces simples émotions sont le souhait commun de tout le monde, peu importe le lieu où l’on se trouve ou la langue que l’on parle. C’est pourquoi, un garçon anglais, la première fois qu’il réalisait une inscription parallèle, a écrit, trait par trait, « 幸福 » (littéralement bonheur) et « 爱 » (littéralement amour) à l’instar des caractères enregistrés sur son portable, et une fille marocaine, curieuse de la calligraphie chinoise, a sollicité un caractère écrit au pinceau pour le compte de chaque membre de sa famille. Si la Fête du Printemps a su franchir les frontières, physiques ou mentales, c’est parce qu’elle a suscité ces simples sentiments communs partagés.
Bertrant RUSSELL, philosophe anglais, a jamais évoqué « quelque chose des qualités éthiques dans lesquelles la Chine est suprême et dont le monde moderne a désespérément besoin ». En fait, les pensées et notions, les idées humanitaires et les critères éthiques incarnés dans notre excellente culture non seulement constituent une source spirituelle dans laquelle les Chinois de toutes les générations puisent d’énergie et de force, mais aussi présentent une valeur importante pour le règlement des problèmes qu’affronte l’être humain. Du concept de développement axé sur le « respect de ce qui est naturel » et l’ « harmonie entre nature et homme », à l’idée d’un monde où tous les pays « coexistent en paix » et « observent les principes de bonne crédibilité et de bon voisinage », et enfin à la notion d’une communauté de destin commun dans laquelle les gens « s’entraident dans les difficultés » et « partagent les joies comme les peines », ces qualités éthiques constamment nourries par notre excellente culture traditionnelle résonnent parmi les peuples et offrent de « nouvelles possibilités » pour résoudre les problèmes auxquels fait face la race humaine. Et ça c’est la raison fondamentale de la large popularité dont jouit la culture de la Fête du Printemps dans le monde entier.
Certes, en « exportant » notre culture, nous devons prendre en considération non seulement la culture traditionnelle mais également la culture contemporaine afin d’exposer le développement et le progrès acquis ainsi que la vie merveilleuse des Chinois contemporains. Pendant la période festive cette année, des activités démontrant la nouvelle image de notre pays organisées à l’étranger ont impressionné le grand public y assistant. Par exemple : « Happy Chinese New Year · Charming Beijing-Tianjin-Hebei » s’est déroulé à Los Angeles pour faire connaître les réalisations dans le cadre de développement coordonné des trois régions ; et, l’exposition intitulée « Chinese Red · Light-on 2022 » s’est dévoilée en Suisse pour témoigner, avec les habitants de ce « paradis de neige », de la « rencontre prédestinée » entre la Chine et les Jeux Olympiques d’Hiver et des rêves et efforts de notre pays pour que « 300 millions Chinois pratiquent les sports de neige et de glace ». En complément des activités culturelles organisées à l’occasion du Nouvel An Chinois, les livres, les programmes de cinéma et de télévision ainsi que les services d’intérêt public et de volontariat se sont également invités à l’étranger, redonnant aux histoire et culture chinoises « exportées » une couleur davantage vive, ainsi permettant aux amis étrangers d’apprécier, de toutes les perspectives, notre pays multicolore et pluridimensionnel.
« La nuit de la veille, les gens se rassemblent pour célébrer la fin de l’année courante et le début d’un nouveau printemps. » La culture chinoise, dans laquelle gît la poursuite spirituelle la plus profonde de la nation chinoise, est une source riche et inépuisable pour le développement et la croissance de celle-ci. En profitant de l’« exportation » de la Fête du Printemps pour promouvoir, au monde extérieur, davantage de ses composantes excellentes, nous pourrons « revitaliser » et « populariser » la culture chinoise, lui permettant de gagner constamment en force d’inspirer et d’émouvoir pour contribuer toujours plus de sagesse chinoise au règlement des problèmes que rencontre l’humanité.
English to Chinese: Aesthetic Education and National Progress General field: Social Sciences Detailed field: Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Source text - English Aesthetic Education and National Progress
[1] The diminution of emphasis on the arts and the humanities and the corresponding increased emphasis on business and STEM disciplines (Science, Technology, Engineering, and Math) has resulted in a normative conception of national progress that excludes aesthetic education. In this essay, I argue that aesthetic educators should challenge the normative understanding of national progress. (In the humanities, aesthetic educators typically are educators of English, foreign languages and literature, philosophy, art history and film studies.) To this end, I call attention to the writings of the French philosopher Germaine de Staël (1766-1817) because in the adaptation of her notion of progress lies possible hope for the future of the humanities and the arts.
[2] In contemporary American society, national progress is more often than not equated with job creation, and job creation is linked to advancement in business and the STEM disciplines. For example, in his 2012 acceptance speech after the national election, President Obama called for the United States to remain the leader in science and technology, and then he exclaimed, “America, I believe we can build on the progress we've made and continue to fight for new jobs and new opportunities and new security for the middle class.”
[3] Lip service is paid to civic responsibility and its role in national progress, while federal and state governments, as well as institutions of higher education, drastically cut budgets and/or entire programs in the humanities and the arts. Aesthetic educators know that these cuts will, in the long term, be devastating to civil society because the humanities and the arts are precisely the programs that convey cultural capital. More precisely, they cultivate in students the critical judgment and the independence of thought needed to be able to make informed decisions about their place in civil society. Given the number of indicators that point to a decline in public and institutional support for the humanities and the arts, however, it has become easy for aesthetic educators to become demoralized, feel irrelevant, and even believe that we, in fact, have little or no role in national progress.
[4] As examples of indicators that point to the increasing irrelevance of the humanities, in FY 2014, the appropriations to both the National Endowment for the Humanities (NEH) and the National Endowment for the Arts(NEA) were cut by 13 percent from their peak 2010 numbers, while the National Science Foundation (NSF) appropriations increased by almost 4 percent from 2010. Perhaps the 13 percent cut would not have been so shocking if the NEH and NEA allocations did not represent a mere 2 percent of the total NSF allocation. The pill is even harder to swallow when one considers that, in 1979, the NEH and the NEA, respectively, received funding equivalent to approximately 16 percent of the NSF.
[5] Salaries represent a second measure of the diminishing consideration for the humanities and the arts within university structures. The Oklahoma Faculty Survey by Discipline, a study that surveys the salaries of professors at 114 “Research University/Very High Research Activity” institutions, lists average salaries for all ranks of tenure-track faculty in a number of disciplines. According to the 2013-14 study, the average salary of a faculty member in the arts was $71,463; in English, $76,627; in philosophy and religious studies, $81,971; in physical sciences, $102,636; in engineering, $114,827; and in business management, $139,093. While salaries in 2013-14 increased from 2011-12 in the physical science, engineering, and business management, they decreased in the fine arts, English, and philosophy. If markets drive salaries, the arts and the humanities are clearly not high in market demand. This lack of demand for the humanities and the arts is further underscored in Governor Rick Scott's proposal that tuition rates for Florida state universities be frozen for students who major in “strategic areas”. Lizette Alvarez from the New York Times states of Scott’s proposal, “The message from Tallahassee could not be blunter: Give us engineers, scientists, health care specialists and technology experts. Do not worry so much about historians, philosophers, anthropologists and English majors.” From multiple perspectives, then, we see an explicit shift to STEM disciplines and a discouragement of humanities and arts education, whether in program development, faculty salaries, or student tuitions. Faced with what seems to be such overwhelming confirmation of aesthetic educators’ irrelevance to today’s understanding of national progress—namely, advancement in business, science and technology—aesthetic educators in the humanities and the arts are struggling to communicate to others outside our field, and to the public at large, our vital role.
[6] As demoralizing as the perceived irrelevance of arts and humanities education may be and as disappointing as our attempts to articulate our relevance have been, we may be able to begin to find hope and purpose in renewed debate around how we think about “progress” and, more precisely, the role of aesthetic education in “progress”. The writings of Germaine de Staël are particularly illuminating because they situate aesthetic education squarely in the progress of the nation and have bearing on the dilemma facing the humanities and the arts today. Her prescient philosophy turns the definition of progress on its head and could give aesthetic educators a powerful tool to fight for the increased relevance and vitality of the humanities and the arts in the broader notion of progress.
[7] Germaine de Staël’s notion of progress—namely, the alignment of the perfectibility of the human mind (accretion of knowledge) with the perfectibility of the human species (interplay between individual morality and public morality) —has direct bearing on the difficulties that we as aesthetic educators are having today in articulating our essential role in national progress. Obviously, both types of progress (perfectibility of the human mind and perfectibility of the human species) are essential to the progress of the nation, but Germaine de Staël argues convincingly that they must align. Aesthetic educators might thus remind the public that business and the STEM disciplines neither have as their mandate the watchful alignment of individual and public morality (the vector that guarantees freedom and the continual perfecting of the nation) nor do they have as their directive resistance against dogma. Furthermore, investment in STEM at the expense of the arts and the humanities parallels the Enlightenment’s obsession with progress as defined as the conservation and accretion of empirical knowledge and material gain. This obsession, at least in Germaine de Staël’s view, contributed to the neglect of the interior moral life of the individual. It, furthermore, diminished emphasis on moral responsibility and independence of judgment, which consequently led to increased partisanship, culminating in the fanaticism of the Reign of Terror. While it is hard to imagine the advent of a Reign of Terror in the United States, it can be argued that obsession with unbridled advancement in science and business at the expense of aesthetic education could lead to the weakening of individual morality—defined by Staël as the devotion to freedom, human rights, and the possibility of collective happiness for all.
[8] If Germaine de Staël were alive today, she might argue that the solution to our current humanities and arts crisis is a relatively simple one. First, argue for national progress to be understood as the alignment of the perfectibility of the human mind with the perfectibility of the human species. Scientific advancement at the expense of the watchful alignment of individual and public morality poses a threat to the stability of our nation. Consequently, any call for national progress must include sufficient support of and funding for precisely the disciplines (the humanities and the arts) that have this alignment as their mandate. Secondly, encourage educational models that allow for the combination of a “useful” subject that contributes to a knowledge-based economy and a subject in which they will receive an aesthetic education.
French to Chinese: Porte Etroite General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French D’autres en auraient pu faire un livre ; mais l’histoire que je raconte ici, j’ai mis toute ma force à la vivre et ma vertu s’y est usée. J’écrirai donc très simplement mes souvenirs, et s’ils sont en lambeaux par endroits, je n’aurai recours à aucune invention pour les rapiécer ou les joindre ; l’effort que j’apporterais à leur apprêt gênerait le dernier plaisir que j’espère trouver à les dire.
Je n’avais pas douze ans lorsque je perdis mon père. Ma mère, que plus rien ne retenait au Havre, où mon père avait été médecin, décida de venir habiter Paris, estimant que j’y finirais mieux mes études. Elle loua, près du Luxembourg, un petit appartement, que Miss Ashburton vint occuper avec nous. Miss Flora Ashburton, qui n’avait plus de famille, avait été d’abord l’institutrice de ma mère, puis sa compagne et bientôt son amie.
Je vivais auprès de ces deux femmes à l’air également doux et triste, et que je ne puis revoir qu’en deuil. Un jour, et, je pense, assez longtemps après la mort de mon père, ma mère avait remplacé par un ruban mauve le ruban noir de son bonnet du matin :
« Ô maman ! m’étais-je écrié, comme cette couleur te va mal ! »
Le lendemain elle avait remis un ruban noir.
J’étais de santé délicate. La sollicitude de ma mère et de Miss Ashburton, tout occupée à prévenir ma fatigue, si elle n’a pas fait de moi un paresseux, c’est que j’ai vraiment goût au travail. Dès les premiers beaux jours, toutes deux se persuadent qu’il est temps pour moi de quitter la ville, que j’y pâlis ; vers la mi-juin, nous partons pour Fongueusemare, aux environs du Havre, où mon oncle Bucolin nous reçoit chaque été.
Dans un jardin pas très grand, pas très beau, que rien de bien particulier ne distingue de quantité d’autres jardins normands, la maison des Bucolin, blanche, à deux étages, ressemble à beaucoup de maisons de campagne du siècle avant dernier.
Elle ouvre une vingtaine de grandes fenêtres sur le devant du jardin, au levant ; autant par derrière ; elle n’en a pas sur les côtés. Les fenêtres sont à petits carreaux : quelques-uns, récemment remplacés, paraissent trop clairs parmi les vieux qui, auprès, paraissent verts et ternis. Certains ont des défauts que nos parents appellent des « bouillons » ; l’arbre qu’on regarde au travers se dégingande ; le facteur, en passant devant, prend une bosse brusquement.
Le jardin, rectangulaire, est entouré de murs. Il forme devant la maison une pelouse assez large, ombragée, dont une allée de sable et de gravier fait le tour. De ce côté, le mur s’abaisse pour laisser voir la cour de ferme qui enveloppe le jardin et qu’une avenue de hêtres limite à la manière du pays.
Derrière la maison, au couchant, le jardin se développe plus à l’aise. Une allée, riante de fleurs, devant les espaliers au midi, est abritée contre les vents de mer par un épais rideau de lauriers du Portugal et par quelques arbres. Une autre allée, le long du mur du nord, disparaît sous les branches. Mes cousines l’appelaient « l’allée noire », et, passé le crépuscule du soir, ne s’y aventuraient pas volontiers. Ces deux allées mènent au potager, qui continue en contrebas le jardin, après qu’on a descendu quelques marches. Puis, de l’autre côté du mur que troue, au fond du potager, une petite porte à secret, on trouve un bois taillis où l’avenue de hêtres, de droite et de gauche, aboutit. Du perron du couchant le regard, par-dessus ce bosquet retrouvant le plateau, admire la moisson qui le couvre. À l’horizon, pas très distant, l’église d’un petit village et, le soir, quand l’air est tranquille, les fumées de quelques maisons.
Chaque beau soir d’été, après dîner, nous descendions dans « le bas jardin ». Nous sortions par la petite porte secrète et gagnions un banc de l’avenue d’où l’on domine un peu la contrée ; là, près du toit de chaume d’une marnière abandonnée, mon oncle, ma mère et Miss Ashburton s’asseyaient ; devant nous, la petite vallée s’emplissait de brume et le ciel se dorait au-dessus du bois plus lointain. Puis nous nous attardions au fond du jardin déjà sombre. Nous rentrions ; nous retrouvions au salon ma tante qui ne sortait presque jamais avec nous… Pour nous, enfants, là se terminait la soirée ; mais bien souvent nous étions encore à lire dans nos chambres quand, plus tard, nous entendions monter nos parents.
Presque toutes les heures du jour que nous ne passions pas au jardin, nous les passions dans « la salle d’étude », le bureau de mon oncle où l’on avait disposé des pupitres d’écoliers. Mon cousin Robert et moi, nous travaillions côte à côte ; derrière nous, Juliette et Alissa. Alissa a deux ans de plus, Juliette un an de moins que moi ; Robert est, de nous quatre, le plus jeune.
After graduating from Beijing International Studies University (French Major) in 2010 and dropping out from China Foreign Affairs University (Foreign and Applied Lingusitics, Orientation Diplomacy and International Relations) in 2012, I have been working as a professional / freelancer translator / interpretator for several China-based companies (such as CMEC / CRBC / Power China / MCC) and translation agencies (for example Olandcorp / Best Lingual / Oudebao, etc.) for about ten years. Although majored in French at university, I got in 2019 my CATTI certificate for English translation. I can work on language pairs like FR-CN, FR-EN and EN-CN.I have always observed the pre-established deadlines in previous jobs and have a good knowledge of CAT tools such as SDL TRADOS 2017 and memoQ.
Keywords: Chinese, French, English, Engineering, Legal, Contracts, History, Literature, Culture, Social Science. See more.Chinese, French, English, Engineering, Legal, Contracts, History, Literature, Culture, Social Science, CATTI, TFS, Business, Politics, Management. See less.