This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
English to Italian: The Ball Piston Engine: A New Concept in High Efficiency Engines General field: Tech/Engineering Detailed field: Mechanics / Mech Engineering
Source text - English The Ball Piston Engine: A New Concept in High Efficiency Engines
ABSTRACT
A patented new power machine concept has been designed and analyzed for production, and proof of principle subscale tests have been performed, with positive results. The machine design concept is applicable as a compressor, pump, motor, or engine. Simplicity of design based on spherical ball pistons enables a low moving part count, high power to weight ratio, elimination of valve train and water cooling systems, and perfect dynamic balance.
The new design concept utilizes novel kinematic design to completely eliminate inertial loads that would contribute to sliding friction. Also, low leakage is maintained without piston rings by using a small clearance on the ball piston, resulting in choked flow past the ball. These features provide the potential for an engine with higher efficiency than conventional piston engines. The engine design utilizes existing recent technology to advantage, such as silicon nitride ball pistons, so a large development effort is not required.
INTRODUCTION
Efforts to develop rotary internal combustion engines have been undertaken in the past, and are continuing. One main advantage to be gained with a rotary engine is reduction of inertial loads and better dynamic balance. The Wankel rotary engine has been the most successful example to date, but sealing problems contributed to its decline. The Hanes rotary engine uses an eccentric circular rotor in a circular chamber with sliding radial vanes
Translation - Italian Motore a pistoni sferici: una nuova concezione dei motori ad alto rendimento
ESTRATTO
Un nuovo concept brevettato di macchina motrice è stato analizzato e progettato per la produzione, e le principali prove dei test in scala ridotta si sono svolte con risultati positivi. Il concept di progettazione è applicabile a compressori, pompe, motori elettrici e a combustione. La semplicità del progetto basato su pistoni sferici consente la presenza di un numero contenuto di parti mobili, un eccellente rapporto forza-peso, l'eliminazione del treno valvole e del sistema di raffreddamento ad acqua, ed un perfetto equilibrio dinamico.
Il nuovo concept di progettazione impiega un design cinematico innovativo che elimina totalmente il carico inerziale che contribuisce alla frizione di scorrimento. Inoltre, è mantenuta una bassa dispersione senza l'utilizzo di fasce per i pistoni in virtù del piccolo spazio vuoto mantenuto sul pistone sferico, risultante nella formazione di un flusso critico oltre la sfera. Queste caratteristiche forniscono le potenzialità per un motore caratterizzato da un'efficienza maggiore in rapporto ai motori a pistoni convenzionali. Il motore sfrutta l'esistenza di tecnologie recenti, come i pistoni sferici in silicone nitrato, in modo da non rendere necessario un ingente sforzo di sviluppo.
INTRODUZIONE
Gli sforzi nello sviluppo di un motore rotativo a combustione interna sono stati intrapresi in passato e continuano ancora oggi. Uno dei vantaggi principali ottenibili da un motore rotativo a combustione interna è la riduzione dei carichi inerziali ed un miglior equilibrio dinamico. Il motore rotativo Wankel è stato finora l'esempio più apprezzabile, ma i problemi alle guarnizioni hanno contribuito al suo declino. Il motore rotativo Hanes impiega un rotore circolare eccentrico con una camera circolare provvista di pale radiali scorrevoli.
French to Italian: Les pistes d'un prochain vaccin contre le sida General field: Medical Detailed field: Medical: Health Care
Source text - French Les pistes d'un prochain vaccin contre le sida
Le sida est la quatrième cause de mortalité au monde et la première en Afrique. Malgré le progrès des multithérapies, ce fléau continue à prendre de l'ampleur. Jugée irréaliste il y a peu, la mise au point d'un vaccin est aujourd'hui reconnue comme le seul moyen d'enrayer l'épidémie mondiale.
"Dans un contexte où il faut près de dix ans entre le moment où un médicament ou un vaccin est conçu et celui où il est mis sur le marché, il est urgent de conjuguer les forces de recherche pour accélérer la conception de candidats vaccins", commente Michel Kazatchkine, Directeur de l'Agence Nationale de Recherches sur le SIDA en mai 2000 lors d'un colloque réunissant l'ANRS, l'Office for Aids Research du National Institute for Health (organe central de la recherche biomédicale aux Etats-Unis appartenant au service public de santé) et l'ONUSIDA (agence des Nations-Unies dont la mission est la lutte contre le sida).
Aujourd'hui, les fonds engagés dans la recherche d'un vaccin contre le sida sont dérisoires comparés à ceux consacrés au développement d'antirétroviraux. Plus empirique et plus aléatoire quant à ses résultats, la recherche vaccinale draine dix fois moins de crédits. L'objectif est ainsi de pouvoir débuter au plus tôt l'identification de vaccins potentiels pouvant être testés sur l'homme à grande échelle. Mais plusieurs difficultés sont apparues à mesure que la recherche médicale avance..
Venir à bout du casse tête du VIH
L'utilisation d'un vaccin vivant atténué ou d'un vaccin inactivé (on utilise un virus dont le caractère infectieux a été éliminé pour stimuler le système immunitaire) présente trop de risques pour l'homme. En effet, un tel vaccin ferait entrer dans l'organisme une partie du matériel génétique du virus et de l'enzyme qui permet de le copier. ces deux composants revenant à infecter le sujet. On sait qu'au fil du temps, un virus atténué peut revenir à un état pathogène ou que l'atténuation de ce virus s'estompe. De plus, chez des bébés singes, ces virus atténués ont entraîné l'apparition de la maladie !
Au milieu des années 1980, le génie génétique a permis la mise au point du vaccin contre l'hépatite B. Réussira-t-on la même prouesse pour combattre le VIH ? Les recherches se portent sur un vaccin à base de protéines EnV (Env, car ces protéines constituent l'enveloppe de la particule virale) recombinantes (combinées à un agent augmentant leur mobilité). Malgré des résultats très encourageants chez les singes, les anticorps se révèlent inefficaces contre les souches "sauvages", responsables des infections chez l'homme. Comment venir à bout de cet ennemi aux multiples visages ?
Les acquis et les stratégies de la recherche vaccinale
Des recherches portant sur les prostituées de Nairobi (Kenya) ont ouvert de nouvelles perspectives. Bien que n'utilisant aucun moyen de protection, ces femmes restaient séronégatives. L'étude de cette singularité a révélé que ces femmes possédaient non seulement des anticorps anti-VIH mais également des cellules tueuses (des lymphocytes T cytotoxiques) capables de détruire les cellules infectées. Ainsi la recherche se tourne aujourd'hui vers des vaccins qui déclencheraient une réponse du système immunitaire à ces deux niveaux.
Les pistes que suivent actuellement les chercheurs sont multiples. Cette diversité est sciemment entretenue car on ne sait pas aujourd'hui laquelle conduira à élaborer le futur vaccin.
• Les vaccins à ADN
Le principe consiste à injecter de l'ADN du virus directement dans l'organisme, sans aucun vecteur. La réponse se traduit alors par l'apparition de cellules tueuses. Des résultats de tests avec des injections d'ADN "nu" pratiqués sur des singes s'avèrent encourageants. Elles ont permis à l'organisme de contrôler la réplication du virus à un niveau indécelable sans pour autant empêcher l'infection. Cependant, l'injection de grandes quantités d'ADN chez l'homme n'est actuellement pas envisageable.
• Les vaccins à virus recombinants
Destinés à stimuler la réponse cellulaire, ils sont constitués de l'assemblage d'un microbe inoffensif pour l'homme et de gènes de virus VIH. Le premier sert de vecteur aux gènes en les amenant dans les cellules ; les gènes doivent ensuite initier une réponse CTL contre les protéines produites par ces gènes.
• Les lipopeptides
La création de molécules hybrides formées de peptides identiques aux protéines virales et de lipides est une piste de recherche intéressante à plus d'un titre. Cette association permettrait une meilleure reconnaissance par les lymphocytes T cytotoxiques.
Deux types de stratégies sont ainsi actuellement à l'étude :
• Des vaccins combinés associant des préparations vaccinales pour stimuler les réponses immunitaires des anticorps et des cellules tueuses ;
• Une combinaison de différents antigènes du VIH issus d'une même souche ou de souches différentes afin de stimuler une réponse contre l'ensemble des souches virales existantes.
Des freins préoccupants
"Un vaccin efficace sera tout d'abord capable d'induire une réponse cellulaire T cytotoxique forte associée à une immunité humorale, et ne devra pas induire d'anticorps facilitants" déclare Jay Levy.
En clair, au lieu de contrer l'infection, ces anticorps lui faciliteraient le travail, jouant le rôle d'entremetteurs entre le virus et ses cellules cibles ! Si ces effets sont connus in vitro, ils restent au stade d'hypothèses in vivo.
• Un système immunitaire un peu bègue
Si l'on stimule le système immunitaire grâce à un pseudo-agent infectieux, il va se mettre à produire un anticorps spécifique. L'un des risques est que le système immunitaire n'emploie plus que ce type de défense s'il est à l'avenir confronté à un agent infectieux un peu différent (par exemple un VIH muté). La réponse serait alors inadaptée.
• Une protection totale ou partielle ?
L'étude des femmes prostituées de Nairobi a démontré que lorsqu'elles commençaient à utiliser des préservatifs, ces femmes devenaient séropositives.
Ainsi, il semblerait que pour bien contrôler la multiplication des virus, les CTL doivent être stimulés en permanence par le VIH. Ainsi, selon Françoise Barré-Sinoussi, membre de l'équipe qui a découvert le virus du sida à l'Institut Pasteur, "il faudra chercher un compromis entre une immunité contrôlant très fortement la réplication du virus, mais la tolérant quand même, de manière à entretenir constamment la stimulation des composants de l'immunité".
De plus, comme le souligne Jay Levy, on risque en utilisant un vaccin "faible" d'empêcher une immunisation ultérieure plus efficace, quand on disposera d'un vaccin "fort". Un risque non encore éprouvé en pratique.
* Avant d'être mis sur le marché, un vaccin doit être testé sur des animaux puis sur l'homme selon trois phases distinctes au cours desquelles les scientifiques vont étudier la tolérance, la réponse immunitaire et le pouvoir protecteur du vaccin.
Translation - Italian Le piste di un prossimo vaccino contro l’AIDS
L’AIDS è la quarta causa di mortalità al mondo e la prima in Africa. Malgrado il progresso delle multiterapie, questo flagello acquisisce sempre maggior vigore. Giudicata irrealistica fino a poco tempo fa, la messa a punto di un vaccino è oggi riconosciuta come il solo mezzo di bloccare questa epidemia mondiale.
"In un contesto in cui sono necessari quasi dieci anni tra il momento in cui un farmaco o un vaccino sono concepiti e il quello in cui vengono immessi sul mercato, c’e’ l’urgenza di coniugare gli sforzi della ricerca per accelerare la produzione di un candidato vaccino”, commenta Michel Kazatchkine, direttore dell’associazione nazionale francese di ricerca sull’ AIDS (ANRS) nel maggio 2000, durante un convegno che ha visto la partecipazione dell’ stessa ANRS, dell’ Office for Aids Research, del National Institute for Health (Organo centrale della ricerca biomedica negli Stati Uniti appartenente al servizio sanitario pubblico) e dell’ ONUSIDA (agenzia delle Nazioni Unite la cui missione è la lotta contro l’AIDS).
Oggi, i fondi stanziati per la ricerca di un vaccino contro l’AIDS sono irrisori se comparati e quelli destinati allo sviluppo di farmaci antiretrovirali. Maggiormente empirica ed aleatoria in quanto a risultati, la ricerca vaccinale assorbe un decimo degli stanziamenti. L’obiettivo è dunque quello di poter cominciare al più presto l’identificazione di potenziali vaccini recanti la possibilità di essere testati nell’uomo su larga scala. Numerose difficoltà sono tuttavia emerse di pari passo con lo sviluppo della ricerca medica.
Risolvere il rebus dell’HIV
L’utilizzazione di un vaccino vivente attenuato o di un vaccino inattivato (si utilizza un virus il cui carattere infettivo è stato eliminato al fine di stimolare il sistema immunitario) comporta troppi rischi per l’uomo. In effetti, un simile vaccino permetterebbe l’ingresso nell’organismo a una parte del materiale genetico del virus e all’enzima che ne permette la moltiplicazione. Queste due componenti sono suscettibili a infettare il soggetto. E’ risaputo che con il passare del tempo, un virus attenuato possa svilupparsi in uno stato patogeno o che l’attenuazione di questo virus possa perdere di efficacia. Inoltre, in alcuni cuccioli di primate, questi virus attenuati hanno provocato l’insorgere della malattia!
Nella metà degli anni ’80, l’ingegneria genetica ha permesso la messa a punto del vaccino contro l’epatite B.
Si riuscirà nella stessa impresa nella lotta all’HIV? Le ricerche si basano su un vaccino a base di proteine EnV (sigla derivante dal termine inglese envelope, indicante l’ involucro del virus) ricombinanti (combinate a un agente che ne aumenta la mobilità). Malgrado risultati molto incoraggianti nei primati, gli anticorpi si rivelano inefficaci contro i ceppi “selvaggi” responsabili di infezioni nell’uomo. Come sconfiggere dunque questo multiforme nemico?
Le conquiste e le strategie della ricerca vaccinale
Alcune ricerche effettuate sulle prostitute di Nairobi (Kenya) hanno aperto nuove prospettive. Pur non utilizzando alcun mezzo di protezione, queste donne restavano sieronegative. Lo studio di questa singolarità ha rivelato che queste donne non solo possedevano anticorpi per l’HIV, ma anche cellule killer (linfociti T citotossici) capaci di distruggere le cellule infettate. Così, la ricerca vira oggi verso vaccini in grado di provocare la risposta del sistema immunitario a questi due livelli.
I ricercatori seguono attualmente molteplici piste. Questa varietà d’approccio è volontariamente adottata poiché non è dato sapere oggi quale di esse porterà ad elaborare il futuro vaccino.
• Vaccini a DNA
Il principio consiste nell’iniettare il DNA del virus direttamente nell’organismo, privo di vettore. La risposta si traduce con l’apparizione di cellule killer. I risultati di test con iniezioni di DNA “nudo” svolti sui primati si rivelano incoraggianti. Esse permettono all’organismo di controllare la riproduzione del virus ad un livello non rilevabile, senza pertanto impedire l’infezione. Ciononostante, l’iniezione di grandi quantità DNA nell’uomo non è attualmente ipotizzabile.
• Vaccini ricombinanti
Destinati a stimolare la risposta cellulare, sono costituiti dalla combinazione di un microbo inoffensivo per l’uomo e di geni del virus HIV. Il primo funge da vettore ai geni trasportandoli nelle cellule; i geni devono in seguito provocare una risposta CTL contro le proteine prodotte da questi geni.
• I lipopeptidi
La creazione di molecole ibride formate da peptidi identici alle proteine virali e da lipidi, è una pista di ricerca interessante per numerosi motivi. Questa associazione permetterebbe un migliore riconoscimento da parte dei linfociti T citotossici.
Si stanno dunque attualmente studiando due tipi di strategie:
• Vaccini combinati associanti preparazioni vaccinali per stimolare la risposta immunitaria di anticorpi e cellule killer.
• Una combinazione di diversi antigeni dell’HIV derivanti dal medesimo ceppo o da ceppi differenti al fine di stimolare una risposta contro l’insieme dei ceppi virali esistenti.
Ostacoli preoccupanti
“Un vaccino efficace sarà immediatamente capace di indurre una forte risposta cellulare T citotossica associata ad immunità umorale, e non dovrà indurre anticorpi facilitanti” dichiara Jay Levy.
In pratica, invece di contrastare l’infezione, questi anticorpi gli faciliteranno il lavoro, giocando il ruolo di intermediari tra il virus e le sue cellule bersaglio! Se questi effetti sono riscontrati in vitro, esse restano ancora, in vivo, allo stato di ipotesi.
• Un sistema immunitario balbettante
Se stimolato attraverso pseudo-agenti infettivi, il sistema immunitario comincerà a produrre un anticorpo specifico. Uno dei rischi è che il sistema immunitario impieghi esclusivamente questo tipo di difesa anche in caso di confronto con un agente infettivo leggermente differente (per esempio un HIV mutato). La risposta sarebbe dunque inadeguata.
• Protezione totale o parziale?
Lo studio sulle prostitute di Nairobi, ha dimostrato che nel momento in cui cominciavano ad utilizzare i profilattici, queste diventavano sieropositive.
Dunque, sembrerebbe che per tenere sotto stretto controllo la moltiplicazione del virus, i CTL debbano essere costantemente stimolati dall’ HIV stesso. Perciò secondo Françoise Barré-Sinoussi, membro dell’equipe che ha scoperto il virus dell’AIDS presso l’istituto Pasteur, “bisognerà cercare un compromesso tra un fattore immunitario che controlli fortemente la replicazione del virus ma che, allo stesso tempo, la tolleri in parte, in modo da suscitare una stimolazione costante dei componenti del fattore immunitario”.
In più, come sottolinea Jay Levy, utilizzando un vaccino “debole” si rischia di impedire un’immunizzazione ulteriore più efficace dal momento in cui si disporrà di un vaccino “forte”. Un rischio non ancora verificato in pratica.
David Bême - Maggio 2000
* Prima di essere immesso sul mercato, un vaccino deve essere testato prima sugli animali, poi sull’uomo, nel corso di tre distinte fasi nel corso delle quali gli scienziati ne studieranno la tolleranza, la risposta immunitaria ed il potere protettivo.
French to Italian: Des antirétroviraux pour réduire le risque d'infection VIH General field: Medical Detailed field: Medical: Health Care
Source text - French Des antirétroviraux pour réduire le risque d'infection VIH
Selon une étude internationale, la prise orale d'antirétroviraux en prévention a réduit de 44 % le risque d'infection VIH par voie sexuelle chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Encourageants, ces résultats doivent cependant être mis en perspective pour ne pas conduire à "l'utilisation sauvage" d'antirétroviraux ou à la moindre utilisation du préservatif.
Cette stratégie, appelée "Prophylaxie Pré-exposition", est également testée dans d'autres essais chez les hétérosexuels, les séro-discordants (un des deux membres du couple est infecté par le VIH) et les usagers de drogues par voie injectable. Des résultats positifs pourraient ouvrir de nouvelles perspectives avec l'intégration de cette approche dans l'arsenal préventif.
Des antirétroviraux en prévention
A la veille de la journée mondiale du sida, qui a lieu chaque année le 1er décembre, les résultats de l'essai international iPrEx, publiés dans le New England Journal of Medicine, devraient redonner espoir : pour la première fois, ils montrent que la prise d'antirétroviraux par voie orale peut être envisagée comme outil de prévention destiné à réduire le risque d'infection VIH. Qualifiés de grande avancée scientifique par l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida (ANRS), ces résultats ne vont toutefois pas se traduire dans l'immédiat par un changement des recommandations en matière de prévention, mais ils constituent une étape décisive dans cette direction.
En effet, aussi vaste soit-il (près de 25 000 participants), l'essai portait exclusivement sur des hommes et des transgenres séronégatifs ayant des relations avec d'autres hommes, et ses résultats se limitent donc à l'efficacité, en prévention, des antirétroviraux sur le risque d'infection VIH par voie anale. Pour ce qui est de l'efficacité de cette approche préventive dans sa globalité, il faudra attendre 2011 et 2012 et la publication des résultats d'essais importants menés auprès d'autres populations.
VIH : Encore 6 000 contaminations annuelles en France
A l'heure actuelle, l'arsenal préventif de l'infection VIH se compose d'une palette d'outils qui vont des préservatifs masculins et féminins à la circoncision en passant par un dépistage régulier, le traitement des infections sexuellement transmissibles, les programmes d'échange des seringues et les traitements de substitution pour les usagers de drogues. Malgré ces moyens, on déplore chaque année en France 6 000 nouvelles contaminations, et près de 3 millions dans le monde. Les chercheurs continuent à chercher de nouvelles stratégies préventives, suscitant un meilleur suivi du traitement (une meilleure adhérence).
Depuis 2004, s'appuyant sur les succès observés en prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant et en traitement d'urgence post-exposition, ils ont concentré leurs efforts sur la stratégie "Prophylaxie Pré-exposition" (PreP). Plusieurs essais sont encore en cours pour évaluer l'efficacité, la tolérance et l'innocuité de la prise quotidienne de comprimés et/ou d'application locale (gel) de tenofovir disoproxil fumarate (Viread ®, Gilead) ou d'un traitement combinant cette molécule et l'emtricitabine (Truvada ®, Gilead) chez des groupes très exposés au risque d'infection VIH : les personnes hétérosexuelles vivant dans des régions où la prévalence de l'infection est élevée, les homosexuels, les couples séro-discordants et les usagers de drogues par voie intraveineuse.
iPrEx : Une réduction du risque d'infection de 44 %
A ce jour, seul l'essai iPrEx est terminé. Recrutés au Pérou, au Brésil, en Équateur, aux États-Unis et en Afrique du Sud, 2 499 hommes séronégatifs ayant des relations homosexuelles ont reçu quotidiennement soit du Truvada ® soit un placebo pendant une durée moyenne de 14 mois. Tous les hommes avaient par ailleurs reçu un kit complet de prévention, comprenant des préservatifs, des conseils et des traitements contre les infections sexuellement transmissibles. Résultat : le médicament réduit de 44 % le risque d'infection VIH (dans un intervalle de confiance de 15 à 63 %), par rapport à un placebo. L'efficacité de l'approche stratégique était directement liée à la molécule, puisque la baisse du risque atteignait 92 % (dans un intervalle de confiance de 40 à 99 %), chez ceux dont le médicament était encore détectable dans le sang, ce qui suggère le rôle fondamental de l'adhérence, souligne l'ANRS dans un communiqué.
Les auteurs n'ont pas observé de résistance au traitement, sauf chez 3 hommes qui se sont avérés, a posteriori, être déjà infectés avant leur inclusion dans l'essai. Pour les auteurs, cela souligne deux choses :
• Cette stratégie préventive n'est efficace que chez des hommes séronégatifs ;
• Un dépistage régulier (réalisé chaque mois dans l'essai) est indispensable.
Ils n'ont par ailleurs pas constaté de relâchement des comportements de prévention, ou une exposition accrue au risque, mais ont, au contraire, observé un usage plus important du préservatif et une baisse du nombre de partenaires. Loin d'être anecdotique, cette observation est très encourageante dans la perspective d'une mise en pratique de cette approche préventive en situation réelle, soulignent les chercheurs
Translation - Italian Farmaci antiretrovirali per ridurre il rischio di infezione da HIV
Secondo uno studio internazionale, l’assunzione orale di farmaci antiretrovirali in prevenzione, ha ridotto del 44% il rischio di infezione da HIV per via sessuale nei rapporti omosessuali maschili. Sebbene incoraggianti, questi risultati devono tuttavia essere presi con la dovuta cautela, per evitare l’ «uso selvaggio» di farmaci antiretrovirali o la diminuzione dell’utilizzo del profilattico.
Questa strategia, denominata «profilassi pre-esposizione» è ugualmente testata in altri studi nelle coppie eterosessuali, sierodiscordanti (uno dei due componenti della coppia è affetto da HIV) e tra i consumatori di droga per via endovenosa. Dei risultati positivi, potrebbero aprire nuove prospettive grazie all’integrazione di questo approccio nell’arsenale preventivo.
Farmaci antiretrovirali in prevenzione
Alla vigilia della giornata mondiale contro l’AIDS, che si svolge ogni anno il primo dicembre, i risultati dello studio internazionale iPrEx, pubblicato nel New England Journal of Medicine, riaccendono la speranza: essi mostrano, per la prima volta, che l’assunzione di farmaci antiretrovirali per via orale può essere considerata come uno strumento di prevenzione destinato a ridurre il rischio di infezione da HIV. Considerati un grande progresso scientifico da parte dell’ agenzia nazionale francese di ricerca sull‘AIDS (ANRS), questi risultati non si tradurranno tuttavia nell’immediato in un cambiamento di raccomandazioni in materia di prevenzione, ma rappresentano una tappa decisiva in questa direzione.
In effetti, seppur ampio (quasi 25.000 partecipanti), lo studio si basava esclusivamente su uomini e transessuali sieronegativi aventi relazioni con altri uomini, e i suddetti risultati sono dunque limitati all’efficacia, in prevenzione, di farmaci antiretrovirali sul rischio di infezione da HIV per via anale. Per quanto concerne l’efficacia di questo approccio preventivo nella sua globalità, bisognerà attendere il 2011 e il 2012, e la pubblicazione dei risultati di importanti studi condotti in altri paesi.
HIV : Ancora 6.000 contaminazioni annuali in Francia
Ad oggi, l’arsenale preventivo contro l’infezione da HIV si compone di una serie di strumenti che vanno dai profilattici maschili e femminili alla circoncisione passando per lo screening regolare, il trattamento per infezioni sessualmente trasmissibili, i programmi di scambio di siringhe e i trattamenti di sostituzione per i consumatori di droga. Malgrado questi mezzi, si registrano ogni anno in Francia 6 000 nuovi contagi, e quasi 3 milioni nel mondo. Gli scienziati continuano a cercare nuove strategie di prevenzione, che suscitino un miglior decorso del trattamento (una migliore aderenza).
Dal 2004, basandosi sui successi osservati nella prevenzione della trasmissione del virus di madre in figlio, e nella profilassi post-esposizione, essi hanno concentrato i loro sforzi sulla «profilassi pre- esposizione» (PreP). Numerosi studi sono ancora in corso per valutare l’efficacia, la tolleranza e l’innocuità dell’assunzione quotidiana di compresse e/o dell’applicazione locale (gel) di tenofovir disoproxil fumarate (Truvada ®, Gilead), o di un trattamento combinante questa molecola e emtricitabina (Truvada ®, Gilead) in gruppi particolarmente esposti al rischio di infezione HIV: gli eterosessuali che vivono in regioni ad alto tasso di prevalenza di infezione, gli omosessuali, le coppie sierodiscordanti, e i consumatori di droga per endovena.
iPrEx : Una riduzione del 44% del rischio d’infezione
Ad oggi, solamente lo studio iPrEx si è concluso. Reclutati in Perù, Brasile, Ecuador, Stati Uniti, e Sudafrica, a 2499 uomini sieronegativi aventi relazioni omosessuali, è stato quotidianamente somministrato sia il Truvada ® sia un placebo per una durata media di 14 mesi. Tutti avevano peraltro ricevuto un kit di prevenzione completo , comprendente profilattici, consigli e trattamenti contro le infezioni sessualmente trasmissibili. Risultato: il farmaco riduce del 44% il rischio di infezione da HIV (con un intervallo di confidenza dal 15 al 63%), rispetto al placebo. L’efficacia dell’approccio strategico era direttamente collegato alla molecola, poiché la riduzione del rischio raggiungeva il 92% (con un intervallo di confidenza dal 40 al 90%), nei soggetti in cui il farmaco era ancora rintracciabile nel sangue; un dato che, come sottolineato in un comunicato dall’ANRS, suggerisce il ruolo fondamentale dell’aderenza terapeutica.
Gli autori dello studio non hanno osservato resistenze al trattamento, con l’eccezione di tre uomini che si sono rivelati, a posteriori, essere già infetti prima della loro inclusione nello studio. Per gli autori dello studio, questo sottolinea due aspetti:
• Questa strategia preventiva è efficace esclusivamente su uomini sieronegativi;
• Uno screening regolare (realizzato ogni mese durante lo studio) è indispensabile.
Essi non hanno peraltro riscontrato cali di attenzione nei comportamenti di prevenzione, o un’accresciuta esposizione al rischio, ma hanno, al contrario, osservato un maggiore utilizzo del profilattico e una diminuzione del numero di partner sessuali. I ricercatori sottolineano che, lungi dal rappresentare un semplice aneddoto, questa osservazione risulta essere molto incoraggiante in prospettiva della messa in pratica di questo approccio preventivo in situazioni reali.
French to Italian: Tribunal de grande instance - JUGEMENT rendu le 19 avril 2005 General field: Law/Patents Detailed field: Law (general)
Source text - French TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
1ère chambre
Section sociale
JUGEMENT
rendu le 19 avril 2005
DEMANDEURS
COMITE D'ENTREPRISE D'EFFIA SERVICES
FEDERATION DES SYNDICATS SUD RAIL
DEFENDERESSE
Société EFFIA SERVICES
COMPOSITION DU TRIBUNAL
Monsieur VALETTE, Premier Vice-Président
Président de la formation
Madame LECLERCQ-CARNOY, Vice-Présidente
Madame TAILLANDIER-THOMAS, Vice-Présidente
Assesseurs
assistés de Karine NIVERT, Greffière
DÉBATS
A l'audience du 15 mars 2005
tenue publiquement
JUGEMENT
Prononcé en audience publique
Contradictoire
En premier ressort
Vu l'ordonnance du 6 janvier 2005 qui a dit n'y avoir lieu à référé sur les demandes du comité d'entreprise de la société EFFIA SERVICES et de la Fédération des Syndicats SUD RAIL et a renvoyé l'affaire à l'audience du 15 mars 2005 pour qu'il soit statué au fond sur le litige opposant les parties ;
Vu les dernières écritures du 14 mars 2005 des demandeurs qui sur le fondement des articles L.120-2, L.121-8 du Code du travail et la Directive 95/46/CE du 24 octobre 1995 sollicitent de :
- dire et juger que le pointage par empreintes digitales mis en place par la société EFFIA SERVICES, système constitutif d'un traitement automatisé de données personnelles, porte atteinte aux droits et libertés individuels des salariés de l'entreprise et n'est ni adéquat, ni pertinent, ni justifié au regard de l'objectif d'établissement des bulletins de paye ;
- faire interdiction à la société EFFIA SERVICES de mettre en place le système de badgeage par empreintes digitales ;
- condamner la société EFFIA SERVICES à payer à la Fédération des Syndicats SUD RAIL la somme de 3.000 euros à titre de dommages et intérêts en réparation de l'atteinte portée aux intérêts collectifs de la profession ;
- la condamner à payer à chacun d'eux une indemnité de 2.000 euros sur le fondement des dispositions de l'article 700 du nouveau Code de procédure civile ;
Vu les dernières conclusions d'EFFIA SERVICES aux fins de débouter les demandeurs de l'ensemble de leurs prétentions, de prononcer l'exécution provisoire de la décision à intervenir et de condamner chacun des demandeurs à lui verser 1.000 euros sur le fondement de l'article 700 du nouveau Code de procédure civile ;
SUR CE
La société EFFIA SERVICES, filiale de la société SNCF Participations qui assure dans les gares SNCF, le portage de bagages, l'aide et l'assistance des usagers à mobilité réduite et l'accueil des passagers d'EUROSTAR a décidé de mettre en place au sein de l'entreprise un nouveau mode de gestion et de contrôle des temps de présence sur l'ensemble des sites de travail en réseau avec un lecteur biométrique utilisant la technologie des empreintes digitales.
Le fonctionnement de ce système comporte deux phases :
- l'empreinte digitale du salarié est mémorisée sur une carte à puce, correspondant à un numéro de badge dont la lecture est assurée par une badgeuse à la prise et à la fin du service;
- ce premier contrôle est validé en même temps par l'application du doigt sur un lecteur.
Les demandeurs soutiennent que ce système porte atteinte aux droits et libertés individuelles des salariés résultant des articles L.120-2, L.121-8 et L.432-2-1 du Code du travail.
La société EFFIA affirme que le système de pointage par badge est parfaitement justifié et proportionné au but recherché, dans l'exercice du pouvoir réglementaire dont dispose l'employeur dans l'entreprise.
Il n'est pas contesté qu'avant la mise en place du système un document de présentation a été remis au comité d'entreprise qui, ainsi que cela résulte du point 4 du procès-verbal du 21 avril 2004, a été informé et consulté, motif pris des nombreux problèmes liés aux décomptes des heures de présence, sujet notamment évoqué par l'inspection du travail en 2003 et qu'ainsi les dispositions de l'article L.432-2-1 ont été respectées.
La déclaration de traitement automatisé d'informations nominatives qui a été transmise le 25 mai 2004 à la Commission de l'Informatique et les Libertés comporte la mention selon laquelle le traitement en cause a pour but "la gestion des horaires et des temps de présence et la ventilation analytique des activités dans les centres de coûts".
En outre selon l'article L.121-8 du Code de travail, aucune information concernant personnellement un salarié ne peut être sollicitée par un dispositif qui n'a pas été porté préalablement à la connaissance du salarié ; le courrier individuel adressé aux salariés le 25 novembre 2004 qui présente le nouveau mode de gestion et contrôle des temps de présence par badgeage à fin de permettre d'éviter toutes les difficultés liées à la gestion du temps, à savoir principalement les bulletins de paye erronés pour cause de feuille mal remplies, précise que "l'empreinte partielle est stockée uniquement dans la mémoire du lecteur. "
Il apparaît ainsi que les conditions préalables de mise en oeuvre du système en cause ont été respectées.
Cependant il ne peut être sérieusement contesté qu'une empreinte digitale, même partielle, constitue une donnée biométrique morphologique qui permet d'identifier les traits physiques spécifiques qui sont uniques et permanents pour chaque individu.
Son utilisation qui met en cause le corps humain et porte ainsi atteinte aux libertés individuelles peut cependant se justifier lorsqu'elle a une finalité sécuritaire ou protectrice de l'activité exercée dans des locaux identifiés.
En effet, selon l'article L.120-2 du Code du travail "Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché".
Par ailleurs la Directive 95/46/CE du Parlement Européen et du Conseil, du 24 octobre 1995 considère "que les systèmes de traitement de données sont au service de l'homme ; qu'ils doivent, ..., respecter les libertés et droits fondamentaux de ces personnes, notamment la vie privée, et contribuerrr au progrès économique et social, au développement des échanges ainsi qu'au bien-être des individus ; et l'article 6 du Chapitre II intitulé : CONDITIONS GENERALES DE LICEITE DES TRAITEMENTS DE DONNEES A CARACTERE PERSONNEL stipule que "les données à caractère personnel... collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes doivent être... adéquates, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ultérieurement."
Pour justifier la mise en place du système en cause, la défenderesse produit la lettre du 3 février 2003 de l'inspection du travail des transports qui constate que dès 9 H 20 le matin, les feuilles d'émargement indiquaient déjà l'heure de départ du salarié, ce qui ne permet pas de contrôler la réalité du travail effectif réalisé par les salariés ni de vérifier les temps de coupure repas.
Cependant par lettre du 19 novembre 2004 cette administration a précisé qu'il n'a pas été à l'origine de la mise en place d'une pointeuse à empreintes digitales qui relève du seul choix de l'employeur.
Il convient donc de rechercher si le traitement automatisé des données mis en oeuvre par l'employeur, se rapportant au début et à la fin de l'activité professionnelle des salariés tendant à améliorer l'établissement des bulletins de paye est justifié et proportionné au but poursuivi.
Or, il n'est pas prétendu par la société EFFIA que la seule mise en place d'un système de badge ne serait pas de nature à permettre de contrôler efficacement les horaires des salariés sans avoir recours à un procédé d'identification comportant des dangers d'atteinte aux libertés individuelles dont la nécessité n'est pas démontrée.
Il s'ensuit que l'objectif poursuivi n'est pas de nature à justifier la constitution d'une base de données d'empreintes digitales des personnels travaillant dans les espaces publics des gares de la SNCF, le traitement pris dans son ensemble n'apparaissant ni adapté ni proportionné au but recherché.
II y a lieu de faire interdiction à la société EFFIA SERVICES de mettre en place le système de "badgeage" par empreintes digitales.
S'il n'est pas contesté que la Fédération des Syndicats SUD RAIL a qualité à agir pour la défense des intérêts matériels et moraux du personnel et de l'intérêt collectif, elle ne caractérise pas l'atteinte portée à ceux-ci et sera déboutée de sa demande à ce titre.
La société EFFIA, sera condamnée aux dépens et verra sa demande au titre de l'article 700 du nouveau Code de procédure civile rejetée.
L'équité conduit en revanche à allouer à ce titre à chacun des demandeurs la somme de 1.500 euros,
L'exécution provisoire de la décision compatible avec la nature du litige doit être ordonnée.
PAR CES MOTIFS
Le Tribunal, statuant en audience publique, par jugement contradictoire en premier ressort,
Fait interdiction à la société EFFIA SERVICES de mettre en place le système de "badgeage" par empreintes digitales ;
Déboute la Fédération des Syndicats SUD RAIL de sa demande de dommages et intérêts ;
Condamne la société EFFIA SERVICES à payer au comité d'entreprise d'EFFIA SERVICES et à la Fédération des Syndicats SUD RAIL la somme de 1.500 euros (mille cinq cents euros) à chacun d'eux sur le fondement des dispositions de l'article 700 du nouveau Code de procédure civile ;
Ordonne l'exécution provisoire de la décision ;
Condamne la société EFFIA SERVICES aux dépens.
Fait et jugé à Paris le 19 avril 2005
Translation - Italian TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DI PARIGI
1° camera
Sezione sociale
SENTENZA
Pronunciata il 19 aprile 2005
ATTORI
COMITATO D’IMPRESA EFFIA SERVICES
FEDERAZIONE DEI SINDACATI SUD RAIL
CONVENUTA
Società EFFIA SERVICES
COMPOSIZIONE DEL TRIBUNALE
Dott. VALETTE, Primo Vicepresidente
Presidente del collegio
Dott.ssa LECLERCQ-CARNOY, Vicepresidente
Dott.ssa TAILLANDIER-THOMAS, Vicepresidente
Giudici a latere
Assistiti da Karine NIVERT, Cancelliere
DISCUSSIONE
All’udienza del 15 marzo 2005
tenuta pubblicamente
SENTENZA
Pronunciata in udienza pubblica
In contraddittorio
In primo grado
Vista l’ordinanza del 6 gennaio 2005 che ha dichiarato non sussistere le condizioni per l’emanazione di un provvedimento d’urgenza (référé) in merito alle domande del comitato d’impresa della società EFFIA SERVICES e della Federazione dei sindacati SUD RAIL e che ha quindi rinviato la causa all’udienza del 15 marzo 2005 affinché venga statuito nel merito sulla lite tra le parti;
Viste le ultime scritture degli attori in data 14 marzo 2005 che ai sensi degli articoli L.120-2, L.121-8 del Code du travail e della Direttiva 95/46/CE del 24 ottobre 1995 richiedono di:
- dichiarare che il sistema di controllo tramite impronte digitali attuato dalla società EFFIA SERVICES, sistema che costituisce un trattamento automatizzato di dati personali, è lesivo dei diritti e delle libertà individuali dei dipendenti dell’impresa e che non è né adeguato, né pertinente, né tantomeno giustificato per quanto concerne l’obiettivo di definizione delle retribuzioni;
- vietare alla società EFFIA SERVICES l’attuazione del sistema di identificazione di badge tramite impronte digitali;
- condannare la società EFFIA SERVICES al pagamento di una somma pari a 3.000 euro a favore della Federazione dei sindacati SUD RAIL a titolo di risarcimento per le lesioni agli interessi collettivi della professione;
- condannare la stessa, sulla base delle disposizioni dell’articolo 700 del nuovo Code de procédure civile, al pagamento di un indennizzo pari a 2.000 euro per ciascun attore;
Viste le ultime conclusioni di EFFIA SERVICES ai fini di rigettare l’insieme delle pretese degli attori, di pronunciare l’esecuzione provvisoria della emananda decisione e di condannare ciascun attore al pagamento di un indennizzo pari a 1.000 euro sulla base delle disposizioni dell’articolo 700 del nuovo Code de procédure civile;
CIO’ PREMESSO
La società EFFIA SERVICES, filiale della società SNFC Participations che assicura il trasporto bagagli, l’aiuto e l’assistenza per gli utenti con mobilità ridotta e l’accoglienza ai passeggeri EUROSTAR all’interno delle stazioni SNCF, ha deciso l’attuazione, in seno all’impresa, di una nuova modalità di gestione e controllo in rete dei tempi di presenza sull’insieme dei luoghi di lavoro, tramite lettore biometrico adoperante la tecnologia delle impronte digitali.
Il funzionamento di tale sistema si compone di due fasi:
- l’impronta digitale del dipendente è registrata in una carta con memoria elettronica corrispondente a un numero di badge, il cui controllo è assicurato da un lettore all’inizio e alla fine del turno;
- questo primo controllo viene contemporaneamente convalidato tramite l’applicazione del dito su un lettore di impronte digitali.
Gli attori sostengono che tale sistema lede i diritti e le libertà individuali dei dipendenti di cui agli articoli L.121-8 e L.432-2-1 del Code du travail.
La società EFFIA afferma che il sistema di controllo delle presenze a mezzo badge è perfettamente giustificato e proporzionato allo scopo perseguito, nell’esercizio della potestà regolamentare di cui dispone il datore di lavoro all’interno dell’impresa.
E’ pacifico che prima dell’attuazione del sistema sia stato consegnato un documento di presentazione al comitato d’impresa il quale, come risulta dal punto 4 del verbale del 21 aprile 2004, è stato informato e consultato per motivi attinenti ai numerosi problemi legati al conteggio delle ore di presenza, materia in particolar modo richiamata dall’Ispettorato del lavoro nel 2003, ed è quindi incontestabile che le disposizioni dell’articolo L.432-2-1 siano state rispettate.
La dichiarazione di trattamento automatizzato di informazioni nominative trasmessa il 25 maggio 2004 alla Commissione per l’informatica e le libertà include l’indicazione secondo cui il trattamento in oggetto ha per scopo “la gestione degli orari e dei tempi di presenza, così come la ripartizione analitica delle attività presso i centri di costo”.
Ai sensi dell’articolo L.121-8 del Code du travail, nessuna informazione che riguardi personalmente un dipendente può inoltre essere sollecitata da un dispositivo di cui egli non sia stato preventivamente informato. La lettera personale indirizzata ai dipendenti il 25 novembre 2004, che presenta la nuova modalità di gestione e controllo dei tempi di presenza con lettore di badge, finalizzata ad evitare le difficoltà di controllo di tale gestione, in modo particolare gli errori nelle retribuzioni causati da fogli di presenza erroneamente compilati, precisa che “l’impronta parziale è memorizzata esclusivamente nella memoria del lettore”.
Risulta dunque che i presupposti di messa in opera del sistema in oggetto sono stati rispettati.
E’ tuttavia impossibile negare che un’impronta digitale, benché parziale, costituisca un dato biometrico morfologico tale da permettere l’identificazione dei tratti fisici specifici che sono unici e permanenti per ogni individuo.
Un suo utilizzo, tale da mettere in questione il corpo umano e ledere dunque le libertà individuali, può tuttavia trovare giustificazione nel caso in cui esso possegga finalità di sicurezza o protezione dell’attività esercitata in luoghi specifici.
Ai sensi dell’articolo L.120-2 del Code du travail, infatti “Nessuno può limitare i diritti personali o le libertà individuali o collettive mediante restrizioni che non siano giustificate dalla natura del compito da svolgere e proporzionate allo scopo perseguito”.
La direttiva 95/46/CE del Parlamento europeo e del Consiglio del 24 ottobre 1995 considera peraltro “che i sistemi di trattamento dei dati sono al servizio dell'uomo; che essi debbono,…, rispettare le libertà e i diritti fondamentali delle persone stesse, in particolare la vita privata, e debbono contribuire al progresso economico e sociale, allo sviluppo degli scambi nonché al benessere degli individui” e l’articolo 6, Capo II intitolato: CONDIZIONI GENERALI DI LICEITÀ DEI TRATTAMENTI DI DATI PERSONALI precisa che “i dati personali… rilevati per finalità determinate, esplicite e legittime devono essere… adeguati, pertinenti e non eccedenti rispetto alle finalità per le quali vengono rilevati e/o per le quali vengono successivamente trattati.”
Al fine di giustificare l’attuazione del sistema in oggetto, la parte convenuta produce la lettera dell’Ispettorato del lavoro dei trasporti del 3 febbraio 2003, la quale constata che già a partire dalle ore 9,20 del mattino i fogli di presenza riportavano l’orario di uscita del dipendente, rendendo in tal modo impossibile la verifica della sua effettiva quantità di lavoro e delle tempistiche della pausa per i pasti.
Tuttavia, tramite una lettera del 19 novembre 2004 la sopracitata amministrazione ha precisato di non essere all’origine dell’ attuazione di un controllo tramite impronte digitali, sottolineando come essa sia unicamente riconducibile ad una scelta del datore di lavoro.
E’ opportuno dunque verificare se il trattamento automatizzato di dati messo in opera dallo stesso, relativo all’inizio e alla fine dell’attività professionale dei dipendenti e finalizzato a migliorare la definizione delle retribuzioni, sia giustificato e proporzionato allo scopo perseguito.
La società EFFIA non sostiene che la sola attuazione di un sistema di badge non sia sufficiente a permettere un controllo efficace degli orari dei dipendenti, senza che via sia dunque bisogno di ricorrere ad una procedura tale da comportare una lesione alle libertà individuali e la cui necessità non è dimostrata.
Ne consegue che l’obiettivo perseguito non giustifica la costituzione di una banca dati di impronte digitali di coloro che lavorano negli spazi pubblici delle stazioni SNCF, poiché il trattamento nel suo insieme non appare adatto e proporzionato allo scopo perseguito.
E’ dunque opportuno vietare alla società EFFIA SERVICES l’attuazione del sistema di “lettura” tramite impronte digitali.
Sebbene non si contesti che la Federazione dei sindacati SUD RAIL possegga la qualifica ad agire in difesa degli interessi materiali e morali del personale e dell’interesse collettivo, essa non specifica tuttavia le lesioni ad essi causate, motivo per il quale vedrà la propria domanda rigettata.
La società EFFIA sarà condannata alle spese e vedrà la propria domanda rigettata in base all’articolo 700 del nuovo Code de procédure civile.
L’equità conduce in compenso all’assegnazione,a tale titolo, della somma di 1.500 euro a favore di ciascuno degli attori.
L’esecuzione provvisoria della decisione compatibile con la natura della lite deve essere ordinata.
PER QUESTI MOTIVI
Il tribunale, statuendo in udienza pubblica, in contradditorio, in primo grado,
Vieta alla società EFFIA SERVICES l’attuazione del sistema di “lettura” tramite impronte digitali;
Rigetta la richiesta di risarcimento dei danni da parte della Federazione dei sindacati SUD RAIL;
Condanna la società EFFIA SERVICES al pagamento a favore del COMITATO D’IMPRESA d’EFFIA SERVICES e della Federazione dei sindacati SUD RAIL della somma di 1.500 euro (millecinquecento euro) per ciascuno degli attori sulla base delle disposizioni dell’articolo 700 del nuovo Code de procédure civile;
Ordina l’esecuzione provvisoria della decisione;
Condanna la società EFFIA SERVICES alle spese.
Fatto e giudicato a Parigi il 19 aprile 2005
English to Italian: Who’s Who—and Why, by F. Scott Fitzgerald General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English Who’s Who—and Why,
by F. Scott Fitzgerald
The history of my life is the history of the struggle between an overwhelming urge to write and a combination of circumstances bent on keeping me from it.
When I lived in St. Paul and was about twelve I wrote all through every class in school in the back of my geography book and first year Latin and on the margins of themes and declensions and mathematics problems. Two years later a family congress decided that the only way to force me to study was to send me to boarding school. This was a mistake. It took my mind off my writing. I decided to play football, to smoke, to go to college, to do all sorts of irrelevant things that had nothing to do with the real business of life, which, of course, was the proper mixture of description and dialogue in the short story.
But in school I went off on a new tack. I saw a musical comedy called The Quaker Girl, and from that day forth my desk bulged with Gilbert & Sullivan librettos and dozens of notebooks containing the germs of dozens of musical comedies.
Near the end of my last year at school I came across a new musical-comedy score lying on top of the piano. It was a show called His Honor the Sultan, and the title furnished the information that it had been presented by the Triangle Club of Princeton University.
That was enough for me. From then on the university question was settled. I was bound for Princeton.
I spent my entire Freshman year writing an operetta for the Triangle Club. To do this I failed in algebra, trigonometry, coordinate geometry and hygiene. But the Triangle Club accepted my show, and by tutoring all through a stuffy August I managed to come back a Sophomore and act in it as a chorus girl. A little after this came a hiatus. My health broke down and I left college one December to spend the rest of the year recuperating in the West. Almost my final memory before I left was of writing a last lyric on that year’s Triangle production while in bed in the infirmary with a high fever.
The next year, 1916—17, found me back in college, but by this time I had decided that poetry was the only thing worth while, so with my head ringing with the meters of Swinburne and the matters of Rupert Brooke I spent the spring doing sonnets, ballads and rondels into the small hours. I had read somewhere that every great poet had written great poetry before he was twenty-one. I had only a year and, besides, war was impending. I must publish a book of startling verse before I was engulfed.
By autumn I was in an infantry officers’ training camp at Fort Leavenworth, with poetry in the discard and a brand-new ambition—I was writing an immortal novel. Every evening, concealing my pad behind Small Problems for Infantry, I wrote paragraph after paragraph on a somewhat edited history of me and my imagination. The outline of twenty-two chapters, four of them in verse, was made, two chapters were completed; and then I was detected and the game was up. I could write no more during study period.
This was a distinct complication. I had only three months to live— in those days all infantry officers thought they had only three months to live—and I had left no mark on the world. But such consuming ambition was not to be thwarted by a mere war. Every Saturday at one o’clock when the week’s work was over I hurried to the Officers’ Club, and there, in a corner of a roomful of smoke, conversation and rattling newspapers, I wrote a one-hundred-and-twenty-thousand-word novel on the consecutive week-ends of three months. There was no revising; there was no time for it. As I finished each chapter I sent it to a typist in Princeton.
Meanwhile I lived in its smeary pencil pages. The drills, marches and Small Problems for Infantry were a shadowy dream. My whole heart was concentrated upon my book.
I went to my regiment happy. I had written a novel. The war could now go on. I forgot paragraphs and pentameters, similes and syllogisms. I got to be a first lieutenant, got my orders overseas— and then the publishers wrote me that though The Romantic Egotist was the most original manuscript they had received for years they couldn’t publish it. It was crude and reached no conclusion.
It was six months after this that I arrived in New York and presented my card to the office boys of seven city editors asking to be taken on as a. reporter. I had just turned twenty-two, the war was over, and I was going to trail murderers by day and do short stories by night. But the newspapers didn’t need me. They sent their office boys out to tell me they didn’t need me. They decided definitely and irrevocably by the sound of my name on a calling card that I was absolutely unfitted to be a reporter.
Instead I became an advertising man at ninety dollars a month, writing the slogans that while away the weary hours in rural trolley cars. After hours I wrote stories—from March to June. There were nineteen altogether; the quickest written in an hour and a half, the slowest in three days. No one bought them, no one sent personal letters. I had one hundred and twenty-two rejection slips pinned in a frieze about my room. I wrote movies. I wrote song lyrics. I wrote complicated advertising schemes. I wrote poems. I wrote sketches. I wrote jokes. Near the end of June I sold one story for thirty dollars.
On the Fourth of July, utterly disgusted with myself and all the editors, I went home to St. Paul and informed family and friends that I had given up my position and had come home to write a novel. They nodded politely, changed the subject and spoke of me very gently. But this time I knew what I was doing. I had a novel to write at last, and all through two hot months I wrote and revised and compiled and boiled down. On September fifteen This Side of Paradise was accepted by special delivery.
In the next two months I wrote eight stories and sold nine. The ninth was accepted by the same magazine that had rejected it four months before. Then, in November, I sold my first story to the editors of The Saturday Evening Post. By February I had sold them half a dozen. Then my novel came out. Then I got married. Now I spend my time wondering how it all happened.
In the words of the immortal Julius Caesar: “That’s all there is; there isn’t any more.”
Translation - Italian Chi è chi - e perché
di F. Scott Fitzgerald
La storia della mia vita è la storia della lotta tra un’irrefrenabile urgenza di scrivere e una combinazione di circostanze volte a impedirmelo.
Quando vivevo a St. Paul e avevo circa dodici anni per tutto il periodo della scuola scrissi sul retro del mio libro di geografia e del primo anno di Latino, n nei margini delle composizioni e delle declinazioni e dei problemi di matematica. Due anni più tardi una riunione di famiglia stabilì che l’unico modo per costringermi a studiare fosse quello di spedirmi in un collegio. Fu un errore. Mi distolse dallo scrivere. Decisi di giocare a football, di fumare, di andare al college, di svolgere ogni sorta di attività insignificanti che non avevano nulla a che fare con ciò che contava davvero nella vita, che era, ovviamente, la giusta miscela di descrizione e dialogo in un racconto breve.
Ma a scuola deviai assecondando una nuova inclinazione. Assistetti a una commedia musicale dal titolo “La piccola quacchera” e da quel giorno in poi la mia scrivania traboccò di libretti di Gilbert & Sullivan e di dozzine di taccuini contenenti i semi di dozzine di commedie musicali.
Sul finire del mio primo anno di scuola mi imbattei nello spartito di una nuova commedia musicale che giaceva sul pianoforte. Era uno spettacolo intitolato “Sua maestà il sultano”, il cui titolo informava che sarebbe stato presentato al Triangle Club dell’università di Princeton.
Per me bastava. Da quel momento la questione università poteva considerarsi chiusa. Ero diretto a Princeton.
Passai l’intero anno da matricola a scrivere un’operetta per il Triangle Club. Per far ciò venni bocciato in algebra, trigonometria, geometria analitica e igiene. Ma il Triangle Club accettò il mio spettacolo e dopo aver frequentato lezioni private per tutta il corso di un torrido agosto, riuscii ad essere ammesso al secondo anno e a recitare nella commedia come cantante del coro. Poco dopo ci fu un impedimento. Ebbi problemi di salute e lasciai il college a dicembre per passare il resto dell’anno a rimettermi in sesto ad ovest. In verità il mio ricordo finale prima di lasciare era di aver scritto un ultimo componimento per la produzione annuale del Triangle mentre ero in un letto di ospedale con la febbre alta.
L’anno successivo, il 1916-17, mi vide tornare al college, ma stavolta avevo deciso che la poesia era l’unica cosa che contava, così con la mente riecheggiante dei metri Swinburn e dei soggetti di Rupert Brooke, passai la primavera facendo le ore piccole a comporre sonetti, ballate e rondò. Ho letto da qualche parte che tutti i grandi poeti hanno scritto grandi poesie prima dei ventun’anni. Mi rimaneva un solo anno e, oltretutto, la guerra era alle porte. Dovevo assolutamente pubblicare una straordinaria opera poetica prima di esserne inghiottito.
In autunno ero in un campo di addestramento per ufficiali di fanteria a Fort Leavenworth, con la poesia nel dimenticatoio e un’ambizione nuova di zecca-stavo scrivendo un romanzo immortale. Ogni sera, con il mio taccuino nascosto dietro “Piccoli problemi di fanteria” scrivevo paragrafi su paragrafi di un racconto abbastanza riadattato su di me e la mia immaginazione. Una bozza di ventidue capitoli, quattro dei quali in versi, era fatta; due capitoli completi; poi fui scoperto e fine del gioco. Non potei più scrivere nelle ore di studio.
Questo fu un bel problema. Mi rimanevano solo altri tre mesi di vita- in quei giorni ogni ufficiale di fanteria era convinto di avere solo altri tre mesi di vita- e non avevo lasciato alcun segno nel mondo. Ma una così devastante ambizione non poteva essere ostacolata da una banale guerra. Ogni sabato alle una, terminata la settimana di lavoro, mi precipitavo al Circolo degli ufficiali e lì, nell’angolo di una stanza piena di fumo, chiacchiere e dello stropiccìo dei giornali, scrissi impiegando ogni fine settimana nell’arco dei tre mesi successivi un romanzo di centoventimila parole . Non ci fu alcuna revisione; non ce ne era il tempo. Completato ogni capitolo lo spedivo a un dattilografo a Princeton.
Nel frattempo vivevo in quelle pagine imbrattate scritte a matita. Le esercitazioni, le marce e “Piccoli problemi di fanteria” erano un sogno sfocato. Ero concentrato con tutto il cuore sul mio libro.
Mi recai felice al mio reggimento, avevo scritto un romanzo. La guerra poteva pure cominciare. Dimenticai paragrafi, pentametri, similitudini e sillogismi. Ero primo luogotenente, ricevevo ordini oltreoceano- quando gli editori mi scrissero informandomi che sebbene“L’egoista romantico” fosse il manoscritto più originale che avessero ricevuto da anni, non potevano pubblicarlo. Era troppo esplicito ed inconcludente.
Fu sei mesi dopo questi avvenimenti che arrivai a New York, presentando il mio biglietto al personale d’ufficio di sette editori in città chiedendogli di essere assunto come reporter. Avevo appena compiuto ventidue anni, la guerra era finita e avrei seguito le tracce degli assassini di giorno e scritto racconti breve di notte. Ma ai giornali non servivo. Mandavano qualcuno del personale a dirmi che non gli servivo. Avevano definitivamente e irrevocabilmente deciso dal suono del mio nome su di un biglietto da visita che ero assolutamente inadatto a fare il reporter.
Divenni invece un agente pubblicitario a novanta dollari al mese, scrivendo quegli slogan che aiutano a passare il tempo nelle tediose ore passate sui tram di campagna. Dopo l’orario di chiusura scrissi dei racconti- da marzo a giugno. Ne erano già diciannove in totale, il più rapido scritto in un ora e mezza, il più lento in tre giorni. Nessuno li acquistò, nessuno mi inviò lettere personali. Avevo centoventidue lettere di rifiuto spillate in un fregio da qualche parte nella mia stanza. Scrissi dei film. Testi di canzoni. Complicati progetti pubblicitari. Poesie. Scenette comiche. Barzellette. Verso la fine di giugno vendetti un racconto per trenta dollari.
Il giorno della festa di indipendenza, completamente disgustato da me stesso e da tutte le case editrici, tornai a casa a St. Paul informando parenti e amici che avevo abbandonato il lavoro e che ero tornato a casa per scrivere un romanzo. Mi avevano rivolto garbati cenni di consenso, avevano cambiato argomento e parlato di me con grande cortesia. Ma stavolta sapevo cosa stavo facendo. Avevo un romanzo da scrivere, finalmente, e passai due mesi interi a scrivere e modificare e redigere e tagliare. Il quindici settembre “Di qua dal paradiso” fu accettato su consegna speciale.
Nei due mesi successivi scrissi otto racconti e ne vendetti nove. Il nono fu acquistato dalla stessa rivista che lo aveva rifiutato quattro mesi prima. Poi, in novembre, vendetti il mio primo racconto agli editori del “Saturday evening Post”. Per febbraio ne avevo venduti loro una dozzina. Poi uscì il mio romanzo. Poi mi sposai. Ora passo il tempo a chiedermi come sia potuto accadere tutto questo.
Usando le parole dell’immortale Giulio Cesare: “E’ tutto qui; non c’e’ nient’altro”.
More
Less
Translation education
Master's degree - Università degli studi internazionali di Roma "UNINT"
Experience
Years of experience: 13. Registered at ProZ.com: Jun 2013.
English to Italian (Libera Università degli Studi San Pio V - Facoltà di Interpretariato e Traduzione) French to Italian (Libera Università degli Studi San Pio V - Facoltà di Interpretariato e Traduzione)
Memberships
N/A
Software
MateCat, Microsoft Excel, Microsoft Office Pro, Microsoft Word, Trados Studio